Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, appelle la communauté internationale à «la solidarité et à la promotion d’une action multilatérale dans le cadre d’un partenariat mondial global pour surmonter la pandémie de Covid-19 et ses effets.»

« La nature de cette tragédie mondiale et ses répercussions qui n’excluent personne, nous imposent l’unité et la synergie en vue de trouver une solution urgente globale et coordonnée pour assurer une protection sanitaire à nos population », a-t-il expliqué lors d’une intervention par visioconférence, à l’occasion de la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies consacrée à la lutte contre le coronavirus.

« La gravité de la situation actuelle que traversent nos peuples exige la mobilisation de tous, des efforts concertés et la promotion d’une action multilatérale à la lumière d’un partenariat mondial renforcé, dynamisé et global pour surmonter cette épidémie et ses effets », a souligné Abdelaziz Djerad.

Selon lui, « l’arrivée rapide et une distribution équitable du vaccin à tous les pays et à tous les peuples » est un des « premiers défis que nous devons relever pour confirmer le maintien de la valeur de la solidarité qui s’impose aujourd’hui, non pas comme une simple valeur humaine, mais aussi comme un impératif pour faire face à une menace collective qui ne reconnaît pas les frontières et ne fait aucune distinction entre les humains. »

Le Premier ministre a également mis en exergue le fait que cette pandémie ait «accentué la pauvreté, aggravé les inégalités et exacerbé la situation des États faibles, notamment africains ». « Ces derniers n’ont pas les capacités nécessaires pour atténuer les effets de la pandémie, ni la capacité de faire face aux défis qui en découlent, qui constituent un fardeau supplémentaire qui s’ajoute aux différentes crises, à savoir les changements climatiques, les catastrophes naturelles, le terrorisme, les conflits armés, l’immigration clandestine, ainsi que le racisme », a-t-il indiqué.

Selon le Premire ministre, cette situation ne fera que peser « négativement sur les progrès relatifs réalisés par ces pays au plan des objectifs de développement durable. »

Boualem Rabah