À moins d’un mois de leur départ de la maison blanche, Donald Trump et ses proches collaborateurs continuent de jouer les cowboys en proférant des menaces contre les pays qui refusent de reconnaitre leur allié Israël. « Ils ont intérêt à changer de cap », a déclaré Jared Kushner, gendre et accessoirement conseiller du président américain.

De retour en Israël après une visite qu’il a menée en compagnie d’officiels israéliens à Rabat, le gendre et conseiller de Donald Trump a déclaré lors d’une conférence de presse qu’«il est dans l’intérêt des pays qui campent sur leurs positions surannées hostiles à toute normalisation avec Israël de changer de cap». Le propos est sans équivoque. Il s’agit bel et bien de menaces.

La question qui s’impose est celle de savoir si cette ruée vers la normalisation et conjoncturelle. Si elle marque la fin de règne d’un Donald Trump qui veut laisser son empreinte de son passage à la tête de la première puissance mondiale, ou est-ce un changement pérenne qui trouvera échos chez la nouvelle administration américaine ?

En tout cas, les pays ayant officiellement reconnu Israël durant ces quatre derniers mois n’ont plus le choix. Le départ de l’administration Trump ne changera rien. Ces pays semblent suivre une feuille de route qu’ils débonderont bec et ongles. Leurs intérêts étroits sont en jeu.

M. Mansour