Dérapage: Bengrina déclare sa haine à des Algériens
Abdelkader Bengrina n’a que la provocation pour exister politiquement. Prenant la parole devant les sympathisants de son parti à Batna, il a prononcé un discours dans lequel il déclare sa haine à ses compatriotes qui ne partagent pas ses idées.
En marge d’une rencontre avec les militants de son micro-parti El Bina à Batna, Abdelkader Bengrina a prononcé un discours dangereux qui transpire fortement la haine et la provocation.
« Depuis cette tribune je déclare notre haine envers les haggarines, la stigmatisation, la fraude, la corruption, la bureaucratie, la culture de la déchra, et la minorité qui veulent dicter sa loi à la majorité », a-t-il dit avant d’exprimer, encore une fois, son ressenti envers ceux qu’il accuse de « porter atteinte aux institutions de l’État.»
Bengrina a, également, accusé « certains » de « vouloir tout remettre en cause y compris les constantes nationales incarnées par le projet novembriste (…) en inséminant l’idée de la pluralité linguistique et religieuse ». L’objectif étant, selon lui, de « mettre en péril l’unité territoriale, en fabriquant des minorités.»
Tout en réitérant son soutien à la feuille de route électorale, le président d’El Bina s’est violemment attaqué aux manifestants du Hirak qu’il accusé de mener une campagne hostile contre l’armée, « la qualifiant de toute sorte de qualificatifs, pour briser la cohésion entre le peuple et l’ANP dans le but de mettre en péril notre indépendance, afin de pouvoir vendre le pays. »
M. Mansour