Durant les 25 dernières années, l’État a volé au secours des entreprises publiques commerciales en injectant des sommes faramineuses pour tenter de les sauver. Quelque 250 milliards de dollars ont été injectés dans ce secteur, a révélé le ministre délégué auprès du Premier ministère, chargé de la prospective, M. Mohamed Chérif Belmihoub. Malgré cela, les résultats ne sont pas au rendez-vous.

Selon le ministre délégué, l’État a financé le secteur public commercial à hauteur de 250 milliards de dollars, au cours des 25 dernières années.

Intervenant sur les ondes de la radio nationale ce dimanche, M. Belmihoub a évoqué les difficultés auxquelles font faces certaines entreprises  publiques, estimant que l’État ne peut plus supporter les déséquilibres. Ce dernier a soutenu que la réforme du secteur public est devenue une nécessité absolue.

Le responsable a insisté sur les efforts consentis par l’État pour soutenir ces institutions. Un soutien dont le cout est « exorbitant », a-t-il déploré.  «L’État intervient en injectant du capital dans ses entreprises pour les soutenir et non pour générer de la corruption», a-t-il dit.

Le ministre délégué a appelé à engager une réflexion sur un nouveau schéma comprenant une restructuration de certaines entreprises publiques. Mais il faut d’abord, a-t-il précisé, se pencher sur le problème du droit de propriété et de la méthode de gestion.

M. Mansour