Patronat: plaidoyer pour le retour week-end universel
L’instauration du week-end universel, soit samedi et dimanche, est une nouvelle fois mis sur la table. La Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC, ex-FCE) en a officiellement fait la demande au gouvernement.
La CAPC a introduit une demande d’instauration du week-end universel au gouvernement samedi dernier. Elle motive sa requête par les importantes pertes essuyées par les institutions et les organismes officiels, ainsi que par les opérateurs économiques, en raison de l’arrêt de toutes les activités au niveau des administrations, des banques et des ports le vendredi.
Cette requête est incluse dans un document comprenant 62 propositions, présenté lors d’une conférence de presse animée mardi par le président de la CAPC, Mohamed Sami Agli. Le document en question constitue un « plan de reforme » proposé au chef de l’État. La plupart de ces propositions sont régulièrement remises sur la table, sans pour autant que des réponses concrètes ne soient apportées.
Le patronat a, à titre d’éxempe, proposé la «mise en place d’un pacte de croissance et de confiance», une «réforme en profondeur du droit économique algérien», une «amnistie fiscale en taxant à hauteur de 1% les montants déclarés», ainsi qu’un – et celle-là n’est pas des moindres – changement de «la valeur faciale de la monnaie pour que le dinar actuel devienne l’équivalent de dix anciens, avec, en parallèle, un plan de changement des billets de banque. »
On a également proposé la création de dix établissements de formation en diplomatie de niveau international dans le domaine de l’économie ainsi que la création d’un observatoire du commerce extérieur.
La CAPC a, par ailleurs, réclamé l’abrogation de l’article 51 de la Constitution pour permettre aux compétences parmi la diaspora d’accéder aux postes supérieurs.
M. Mansour