Quel est le niveau des retraites perçues par les parlementaires et les ministres algériens? Un sénateur apporte des réponses.

Les ministres et les anciens parlementaires n’ont finalement pas droit à des retraites complètes comme d’aucuns le pensent. Ces derniers ne perçoivent à la fin de leurs fonctions ou de mandats que 25 à 30% de leurs derniers salaires. C’est ce qu’a affirmé, samedi dernier, le sénateur du FLN, Abdelouahab Benzaïm, lors de son passage sur le plateau de la chaîne privée, Lina Télévision. « Ils sont nombreux à s’interroger sur le salaire que touchent les ministres dans leurs postes et les indemnités qu’ils gardent en cas de remaniement ou d’un limogeage», a-t-il souligné.

Selon lui, « si un responsable se fait limoger ou s’il démissionne par sa propre volonté et même dans le cas de décès, il touchera toujours un salaire à vie. » « Actuellement, un ministre gagne 30 millions de centimes par mois. Même s’il travaille pendant un an ou deux, le ministre bénéficiera d’une retraite proportionnelle. C’est ce que stipule la loi 83 », a-t-il précisé.

Ce texte, a-t-il ajouté, « permet à tout ancien ministre algérien de toucher 25% ou 30% de son salaire précédent. » « Cette règle s’applique à tous les ministres, les secrétaires généraux des ministères, les walis, les ambassadeurs et tous les autres cadres », a-t-il insisté.

Et d’ajouter : « Dans le cas où un ministre quitte son poste après avoir travaillé pendant deux (02) ans, 30% de son salaire perçu durant les 24 mois de son travail sera versé sur son compte au tout premier mois de sa retraite. »

Concernant les députés, il a précisé que « celui qui gagnait 30 millions de centimes par mois durant son mandat, touchera 11 millions de centimes mensuellement à vie  et quelle que soit la durée de son mandat. »

 Boualem Rabah