Selon l’avocate et présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP), Zoubida Assoul, le pays se trouve actuellement dans une situation de crise. Selon elle, ceux qui ont «imposé les présidentielles de décembre 2019 et le référendum du 1er  novembre dernier se retrouvent aujourd’hui dans l’impasse.»

Dans une interview accordée au journal français Le Monde, Mme Assoul a expliqué que la crise politique prévalant actuellement en Algérie est exclusivement imputable à ceux qui ont « imposé les présidentielles de décembre 2019 et le référendum du 1er  novembre dernier. » Elle a également exprimé son souhait de voir « certaines figures de l’armée assimiler le fait qu’il n’est pas possible de construire un État en excluant le peuple. »  « C’est le pays qui doit être sauvé et non le système », a-t-elle soutenu.

Mme Assoul a en outre déploré l’opacité entourant l’état de santé du président Tebboune. Tout ce mystère n’est, selon elle, qu’« une forme de mépris envers le peuple. »

Pour ce qui est du plan de sortie de crise, la présidente de l’UCP a préconisé « un dialogue national global. » Une telle démarche aboutira, à son sens,  sur une feuille de route consensuelle.

M. Mansour